Carl Maria von Weber, Ferdinand Ries Oeuvres pour clarinette et pianoforte

Pierre-Andrè Taillard – clarinetto classico
Edoardo Torbianelli – fortepiano

  • Carl Maria von Weber (1786 – 1826) Gran Duo concertant op.48 Es-dur, 7 Variations op.33 B-dur (“Silvana”)
  • Ferdinand Ries (1784 – 1838) Sonate g-moll op.29

Registrazione ottobre 2001, Accademia Bartolomeo Cristofori, Firenze

RECENSIONI

“Disque du mois” di Répertoire (febbraio 2003)
“un maelstrom qui emporte tout sur son passage: Pierre-Andrè Taillard et Edoardo Torbianelli éclairent ces formidables oeuvres pour clarinette et piano d’une lumière littéralement irradiante!… Qui de nous jours aurait cru une clarinette à neuf clés capable de tels prodiges? Qu’elle susurre, chante, déclame ou rugisse (voyez, dans la section centrale recitativo du rondo, sur de sourds trémolos de piano à vous glacer le sang, le spectre de la clarinette possédée prendre des proportions gigantesques et menaçantes) ou claque à l’unisson du piano…l’auditeur est subjugué, pétrifiè, prisonnier du drame et condamné à en vivre toutes les péripéties… Le piano lui dispute la palme de la précision, de la netteté, de la distinction….Remarqué l’année dernière dans un superbe récital avec le corniste Thomas Muller, Edoardo Torbianelli fait gronder son instrument comme personne, capable de provoquer une déferlante que seul son partenaire saura apaiser…La palette de ressource semble infinie, quand le toucher est ainsi prolongé et amplifié par l’utilisation des pédales viennoises… Quant au Gran Duo et aux Variations, ils trouvent là d’incontestables référence. Si vous aimez Weber et la clarinette, voilà un disque essentiel. Si vous n’aimez ni Weber ni la clarinette, voilà un disque indispensable. 
(Serge Gregory)

“Diapason D’or” di Diapason, 03/03
“On croyait avoir tout apris du Grand Duo concertant avec Sharon Kam, Pascal Moraguès et leur complices. La rencontre de Pierre-André Taillard, loué hier pour ses Mozart sur instrument ancien, et du pianiste Edoardo Torbianelli remet tout en question. Aux antipodes des claviers désaccordés et des chalumeaux égrotants d’une certaine esthétique de vide grenier, ces deux virtuoses enseignant à la Schola Cantorum Basiliensis régalent l’oreille et l’esprit. …Taillard retrouve sur sa clarinette à neuf clés le moelleux de l’instrument moderne tout en goutant une légèreté d’articulation et une tendresse de phrasés inouies. Les pianofortes (deux Conrad Graf de la meilleure époque) donnent la réplique avec une égale plénitude jointe à une vélocité perlée… Le tout non pas sclérosé dans des gestes baroques “promus” chez les romantiques, mais empreint de cette vocalité instrumentale tout droit venue de l’opéra… Torbianelli déroulait voici un an le plus soyeux des tapis sous les pas du corniste Muller dans la Sonate op.34 de Ries. Il est parfait encore, au coté de Taillard, tout au long des trois mouvements contrastès de l’opus 29 de ce protégé de Beethoven…Mieux qu’un bonus, une découverte et un petit bonheur, à l’image de ce récital irréprochable et charmeur.
(Jean Cabourg)

“Utilisant avec une prodigieuse maitrise une clarinette “à l’ancienne” à neuf clés, P.A. Taillard est étourdissant d’habileté et de vélocité. Ses interprétations…offrent une vibrante émotion, une passion faisant valoir tant la splendeur de la sonorité que l’expressivité des différents registres et la ductilité du phrasé. Au piano-forte…Edoardo Torbianelli lui répond superbement et joue plus d’une fois le role moteur avec une égale précision et une égale souplesse.” 
(Le Monde de la Musique, avril 2003)

“..les deux pédagogues se révèlent superbes interprètes de trois oeuvres romantiques…. Virtuosité, richesse des nuances, beauté des timbres, entente parfaite: une version idéale.” 
(La Libre Belgique, 12/03/03)

“Beide musici spelen niet alleen technisch verbluffend, maar gaan ook virtuoos om met klankkleuren en spelen meesterlijk met contrasten van licht en schaduw.”
(Muziek & Woord, april 2003)

“De grootste troef van deze plaat is de kwaliteit van het samenspel van Taillard en Torbianelli, getuigend van een volmaakte balans, muzikale eensgezindheid, retorische kracht en sonoriteit. Hartverwarmend vakmanschap van absolute wereldkwaliteit.”
(De Morgen, 10/03/03)

“The piece is a tour de force for two virtuosi, and virtuosi with a matching wit and sensibility. It finds them here in Taillard and Torbianelli. …what matters more than authenticity of instrument is their authentic feel for Weber’s wit and charm.” 
(Gramophone, april 2003)